L’agriculture urbaine, c’est l’art de cultiver fruits et légumes en pleine ville, sur des toits, dans des friches, ou sur des terrains provisoirement disponibles. Et ça fonctionne ! À Nantes, l’Agronaute transforme une serre en tiers-lieu agricole et solidaire ; à Paris, le Paysan Urbain cultive en centre-ville ; à New York, Brooklyn Grange produit plusieurs tonnes de légumes sur les toits tout en gérant les eaux pluviales.

L’agriculture urbaine ne vise pas à remplacer l’agriculture conventionnelle, mais à créer des espaces nourriciers. Ces espaces peuvent être ouverts à tous : on y jardine, cueille, goûte librement. L’agriculture urbaine ne se limite pas au plaisir de planter : elle est un levier de transition écologique, d’éducation et de cohésion sociale.

Ses bienfaits sont multiples :

  • Elle reconnecte à la nature, aux saisons, à la diversité des fruits et légumes, à l’eau et à la vie des sols.
  • Elle permet de récolter gratuitement des produits frais ou d’alimenter les cantines scolaires avec des légumes bio, locaux et de saison.
  • Elle transforme des terrains abandonnés en oasis urbaines, embellit la ville et améliore sa qualité de l’air.
  • Elle stimule la biodiversité, régénère les sols, rafraîchit l’espace urbain.
  • Elle crée de l’emploi local, durable, non délocalisable.

 

Et à Meudon ? On pourrait planter des arbres fruitiers dans les parcs, développer les potagers scolaires, renforcer les jardins partagés. La ville de demain commence dans nos bacs à fleurs, nos cours d’école, nos friches oubliées.

 

(Ce texte est la tribune de l’opposition qui sera publiée dans le numéro de chloroville de novembre 2025)