Comment boucler ses fins de mois quand on est ouvrier.e ou employé.e, comme près d’un.e meudonnais.e sur trois ?

Et si la solution venait aussi de l’échelon communal ?

Entre septembre 2021 et 2022, on observe une hausse de près de 10 % des prix alimentaires et des produits de première nécessité, indispensables. C’est un vrai coup de massue.

A Meudon, le CCAS propose une aide alimentaire d’urgence pour faire face à un besoin mais de façon ponctuelle.

Alors quelles solutions dans d’autres communes ?

Des structures dédiées : Ma P’tite Échoppe à Antony, où chacun.e paye selon ses revenus, le Relais Sévrien, sorte de petit supermarché qui distribue denrées et produits d’hygiène où on ne s’acquitte à la caisse que de 10% du prix du commerce

L’allocation d’une part du budget communal pour les habitant.es : Renneville, Cavalaire, La Ferrière-aux-Etangs où les conseils municipaux ont voté une subvention supplémentaire au CCAS pour les familles les plus fragilisées qui ont reçu 100 euros en bons d’achats alimentaires utilisables dans la commune.

La gratuité de certains services : les transports publics, comme à Toulouse le dimanche ou les cantines scolaires, proposition d’une candidate LREM aux élections municipales de Lille.

A Meudon une famille de deux enfants en élémentaire avec deux parents au Smic paye environ 100 euros par mois pour la restauration scolaire et ce budget est doublé si les enfants fréquentent l’accueil du matin, du soir et du mercredi., La gratuité pour ces familles serait pour elles un beau coup de pouce en ces temps difficiles.