Les violences envers les femmes touchent tous les milieux et tous les âges. On les retrouve au sein du couple, au travail ou dans la rue sous différentes formes : psychologique, physique, sexuelle, économique et parfois jusqu’au meurtre comme ce 1er novembre à Meudon, où une femme a été poignardée par son conjoint.

Ce qui caractérise une violence sexiste c’est avant tout un rapport de domination et dans l’immense majorité des cas c’est la domination d’un homme sur une femme. Un homme qui impose, interdit, menace car dans notre société les femmes ne sont toujours pas les égales des hommes.
Pour les victimes, l’impact des violences est durable sur leur santé, leur autonomie, et elles ont souvent peur d’en parler par déni, honte, crainte de ne pas être crues ou que cela se retourne contre elles.
On estime qu’en France 10% des femmes subissent des violences. Plus de la moitié n’en a jamais parlé, moins de 20% ont porté plainte.

Pour aider une proche victime, il faut d’abord l’écouter et la croire (se référer au violentomètre), rompre son isolement. Puis l’encourager à se faire aider en appelant le 3919, numéro anonyme, en sollicitant les professionnels de santé ou en contactant des associations spécialisées et, en cas de danger, la police.
Pour demander davantage de prévention (sensibilisation des jeunes à l’égalité, formation des forces de l’ordre…) et de places d’hébergement, le 25 novembre, manifestons notre refus des violences sexistes.