La tribune des élus de Meudon écologie citoyenne pour le numéro de chloroville de décembre 2021.

Le mois de décembre s’ouvre sur la Journée mondiale de lutte contre le SIDA. Cette journée est particulièrement importante pour la communauté LGBT+, particulièrement touchée par le VIH et la sérophobie. De fait, c’est tous les jours que les LGBT+ font face aux discriminations et se battent pour des droits systématiquement remis en question. En s’impliquant dans la lutte contre la transmission de ce virus, c’est aussi pour leur propre visibilité et leurs propres droits que les LGBT+ luttent.

La ville a son rôle à jouer pour permettre enfin l’égalité des droits et faire cesser les discriminations quotidiennes que subissent les LGBT+.

Plutôt que d’interdire en 2015 une campagne de sensibilisation sur le VIH, mettant en scène des couples homosexuels, la ville de Meudon devrait sensibiliser elle-même le public à la tolérance et à la santé sexuelle. Plutôt que des soutenir publiquement la Manif pour tous, ses élu.es auraient dû se ranger aux côtés de celles et ceux qui ont appelé le gouvernement à interdire les thérapies de conversion. Plutôt que de s’afficher aux côtés des représentant.es de Sens commun, il faudrait condamner la création de “zones anti-lgbt” dans l’Union Européenne. La discrimination envers les LGBT+ est réelle, l’égalité des droits absente. La ville peut corriger cela en : formant ses agent.es à l’accueil et à l’accompagnement des personnes trans dans leurs démarches d’état civil, en ouvrant un centre d’information LGBT+ et en menant des campagnes locales prévention et de dépistage du VIH et autres MST. La ville de Meudon peut agir, il est temps.