Les catastrophes qui ont ravagé l’Allemagne, la Chine, la Turquie, l’Algérie et la Grèce cet été nous le rappellent : le dérèglement climatique ne prend pas de vacances. Le dernier rapport du GIEC confirme que la fréquence et la gravité des événements climatiques extrêmes augmentent à cause du réchauffement climatique. Nous n’avons plus le temps ni pour l’attentisme ni pour l’écologie des petits-pas qui conduisent au sur place. Il faut agir et vite. L’échelon local a aussi son rôle à jouer. Les villes ne sont-elles pas responsables de près de 70 % des émissions de gaz à effet de serre ? Meudon doit faire sa part – modeste mais réelle – pour engager notre territoire vers une trajectoire carbone soutenable. Les actions sont connues. Parmi elles, engager l’isolation des passoirs énergétiques : le plan climat voté par GPSO est si modeste qu’il faudrait 147 années pour y arriver. Limiter la place des voitures thermiques au profit des mobilités douces et des transports en commun. Comment accepter que 43 millions d’euros soient dépensés pour financer un échangeur sur l’A86 pour accéder à Vélizy 2 ? Faire cesser l’abattage non nécessaire des arbres et leur élagage en période de nidification. Enfin, arrêter l’artificialisation des sols qui détruit la biodiversité et aggrave les ilots de chaleur: le soutien du maire de Meudon à la bétonisation de l’ile Seguin et de nombreux jardins meudonnais est le dernier exemple de cette politique anti-climatique. Qu’attendons-nous pour agir?
Tribune rédigée pour le Chloroville de septembre 2021 pour la liste Meudon écologie Citoyenne