La tribune à paraitre dans le chloroville d’octobre.

Des chiffres et des lettres.

Sept. C’est le nombre de rues qui portent des noms de femme à Meudon. Dont une allée et deux impasses. Aucun square, aucun jardin, aucune avenue, aucune place, aucun équipement public. Même le musée installé dans la maison d’Armande Béjart ne porte pas son nom.

Les illustres meudonnaises ne manquent pourtant pas :
Marie-Geneviève-Charlotte Thiroux d’Arconville : ce grand esprit des lumières, fut tour à tour physicienne, chimiste, anatomiste, essayiste et romancière. Elle publia des travaux fondateurs sur l’anatomie humaine.

Sophie Taeuber-Arp : peintre, sculptrice et danseuse franco-suisse, elle fut une pionnière de l’art abstrait et une grande figure des mouvements dada et surréalistes. Elle a dessiné les plans de la maison-atelier située entre Clamart et Meudon qui accueille aujourd’hui la fondation Jean Arp.

Zoe Oldenbourg : immigrée de Russie à l’âge de 9 ans, elle devint une romancière et une spécialiste du moyen-âge. Lauréate du Prix Femina en 1953, on lui doit également un magnifique portrait du Meudon de son enfance (La Joie Souffrance).

Marina Tsvetaeva : Femme libre au destin hors du commun ; elle vécut 17 ans en exil pour finir dans la misère lors de son retour en URSS. Elle est aujourd’hui reconnue comme l’une des plus grandes poétesse du XXème siècle.

Féminiser le nom des rues est symbolique, mais c’est un symbole fort pour reconnaitre – et faire connaître – la place de ces femmes d’exception, et à travers elles, celle de toutes les femmes dans l’histoire de notre ville.

Les élus de Meudon Ecologie Citoyenne.

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