Tribune de Meudon écologie citoyenne pour le chloroville de juin.

Allez rue Marcel Allégot, vous aurez la chance de redécouvrir un lieu que vous croyez connaitre… Et de commencer à espérer que la construction de 200 logements vienne conforter un espace public majeur. La démolition d’un bâtiment du CNRS ouvre en effet une large percée visuelle sur la Seine et Paris.

Les 100 m de rue où se concentrent de nombreux commerces constituent le centre de Bellevue, à 2 pas du marché, 3 pas de la gare, 4 pas des écoles. Sur les trottoirs étroits bordés de voitures stationnées se pressent les piétons qui comprennent soudain combien ce lieu inconfortable pourrait devenir un merveilleux lieu d’agrément et de sociabilité en même temps qu’un lieu d’usage et
de service, lieu où l’on aime rester autant que passer.

Il suffirait d’un peu d’imagination et de détermination pour que naisse une véritable place publique à dominante piétonne s’accommodant aisément par sa taille à la nécessaire traversée du trafic et à quelques stationnements, offrant une longue façade orientée sud, un large parvis ensoleillé avec vue splendide.
Hélas, un immeuble est annoncé, au ras du trottoir, avancé de 15 m par rapport au précédent, renvoyant les piétons sur les marges étroites du tuyau à voitures et refermant l’échappée visuelle un instant aperçue.
Mais tout espoir n’est pas perdu : les récents débats sur le permis de construire ouvrent une opportunité à saisir de renégocier avec les constructeurs. Le bénéfice qui en résultera pour le quartier sera immense et rappellera qu’une opération immobilière importante doit bénéficier à l’espace public au lieu de le contraindre.

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