Notre forêt est en péril : au 13 juin le danger de feux de forêt est déjà élevé dans les Hauts-de-Seine (Météo des forêts).

Il ne pleut presque plus depuis mi-mai et les orages n’ont pu améliorer le niveau des nappes phréatiques, déjà bas en région parisienne fin avril. Cet hiver, les pluies n’ont pas suffi pour les recharger, la végétation étant active tardivement et les sols très secs. Le centre des Yvelines voisin est entré en situation d’alerte renforcée pour les usages de l’eau.

La hausse des températures favorise aussi l’évapotranspiration des végétaux, qui s’asséchant, sont encore plus inflammables, quand ils ne sont pas transformés en combustible, tués par les attaques de parasites favorisés par des hivers plus chauds.

Un incendie émet des gaz nocifs, détruit la biodiversité, pollue l’atmosphère et accentue l’effet de serre. La sécheresse aussi est désastreuse : les sols n’absorbent plus les précipitations, provoquant crues, inondations et éboulements.

Parce que l’action de la mairie va à l’encontre du bon sens (rappelons le projet de la colline Rodin), exigeons :

  • l’arrêt de la bétonisation qui détruit des arbres et imperméabilise les sols,
  • un meilleur usage de l’eau, par exemple, en distribuant des récupérateurs d’eau aux jardiniers meudonnais
  • un élagage respectant la santé de l’arbre et préservant l’ombrage,
  • la multiplication d’îlots de fraîcheur : remplacer le bitume par la végétation réduit la température ambiante et a un impact positif sur les nappes phréatiques, alimentées par l’eau des plantes.

(tribune pour le numéro de chloroville de juillet 2023)