Le mois des fiertés touche à sa fin. Ce mois, important pour la communauté LGBT+, marque un moment de lutte, de marches, de revendications et de visibilisations essentiels à la progression des droits des LGBT+. Malheureusement, cette année encore, la ville de Meudon n’a entrepris aucune action, ni durant ce mois, ni durant le reste de l’année. La faible implication de Meudon à cet égard est connue : lors du mandat précédent, son maire avait interdit une campagne de sensibilisation sur le VIH, car elle mettait en scène des couples homosexuels. A l’époque du vote de la loi ouvrant le mariage aux couples du même sexe, le maire et certains de ses adjoints avaient soutenus ostensiblement la Manif pour tous, hostile aux droits des LGBT+. Ce n’est pas que de l’histoire ancienne : l’année dernière encore, les élu.e.s de la majorité municipale ont voté contre un vœu appelant le gouvernement à interdire les thérapies de conversion. En plein conseil municipal, certains élu.e.s se permettent de plaisanter sur le genre.
La discrimination envers les LGBT+ est réelle, l’égalité des droits absente. La ville peut corriger cela : en formant ses agent.es à l’accueil et l’accompagnement des personnes trans dans leurs démarches d’état civil, en ouvrant un centre d’information LGBT+ ou en menant des campagnes locales prévention et de dépistage du VIH et des autres MST touchant plus fortement les LGBT+. Comme le rappelait le Défenseur des droits: « Défendre la non-discrimination des personnes LGBT, c’est défendre des valeurs universelles d’égalité et de dignité pour toutes et tous. »